Sainte Marie-Dominique Mazzarello

Elle est jeune, elle croque la vie à pleines dents. Il y a en elle une joie profonde, qui découle de son grand amour pour le Seigneur. De sa fenêtre à la ferme de la Valponasca, elle voit l’église de son village et, souvent, elle prie en union avec les fidèles de Mornèse rassemblés là-bas.

Marie-Dominique Mazzarello est née en mai 1837. Comme toutes les filles de son âge, elle travaille dur avec son père dans les vignes du Monferrato. Avec quelques amies, elle met sur pied une association : « Les filles de l’Immaculée ». Le prêtre de la paroisse les aide à progresser dans leur vie spirituelle et dans leur souci d’être utiles aux plus démunis.

A 23 ans, la maladie la frappe. Elle n’a plus la force de travailler aux vignes, alors, elle décide, avec son amie Pétronille, d’apprendre la couture pour aider les jeunes filles à se préparer à leur vie de femme et, en même temps, leur apprendre à connaître et aimer Jésus. Tout se passe dans la joie et la bonne humeur.

Une rencontre avec Don Bosco aboutit à l’élaboration d’un projet de vie religieuse pour elle et ses compagnes. 1872 : c’est la naissance de la Congrégation des « Filles de Marie Auxiliatrice ». Elle en est la première Supérieure. Les vocations se multiplient et les maisons s’ouvrent un peu partout, et bientôt en France. Cinq ans plus tard, on voit partir le premier groupe de sœurs pour l’Argentine.

Marie-Dominique se dépense sans compter pour ses sœurs ; elle leur écrit très simplement : « Je te recommande de ne jamais te décourager. Par l’humilité et la prière, nous gardons Dieu près de nous, et quand Dieu est avec nous, tout va bien…. Courage, reste joyeuse et rends joyeuses toutes les sœurs qui sont avec toi. Le Seigneur nous aime ».

Lors d’un voyage en France, elle tombe gravement malade et doit rentrer en Italie où elle décède quelques mois plus tard. Elle avait 44 ans. L’Eglise a vite reconnu la qualité de ses vertus et l’a proclamée sainte en 1951.